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  • Photo du rédacteurChristian B.

Ski au soleil de la Via Lattea

Dernière mise à jour : 7 avr.

Je n’ai jamais été un grand amateur de ski de piste, vous savez là où les virages se font pratiquement avec les seules oreilles ! Ma préférence va, vous vous en êtes sûrement un peu douté à la lecture de mes balades en hiver, au ski en neige profonde. Mais, tel un pianiste qui fait ses gammes, il n’est pas inutile d’aller de temps à autre savonner des pistes bien lissées.

Et puis c’est l’occasion, s’il n’y a pas trop de monde, de se faire plaisir en conjuguant les longues courbes à grande vitesse…

Ainsi, chaque année, au mois de janvier, je dirige les roues de mon camping-car vers une station … de l’autre côté des Alpes car j’ajoute au simple plaisir du ski, la visite chez nos cousins transalpins, un moment de bonheur pour l’italophile que je suis.

D’autant que chez nos voisins, les prix des forfaits et autres à-côtés sont nettement plus doux que ceux pratiqués dans l’hexagone ( à domaine skiable comparable ) contrairement à ce que certains responsables de comités de tourisme veulent bien nous faire avaler.

Cette année, je suis retourné à Cesana Torinese ( 1.350 m ) dans le Piémont pour revoir les superbes pistes de San Sicario, l’une des stations satellites de Sestrière.

Dimanche 26 janvier, le foehn y était fort et nombre de remontées mécaniques dans les hauts étaient fermées, mais heureusement, les belles pistes de San Sicario restaient accessibles. C’était déjà plus maniable le lendemain lorsque j’ai été arpenter les pistes des Monti di Luna au-dessus de Clavière. Mardi, c’était une tempête de ciel bleu, une occasion unique de parcourir la via Lattea, un enchaînement de pistes dans l’immense domaine skiable, mais il faut skier vite si on veut faire tout le circuit ( presque 50 kilomètres à enchaîner )...

J’ai commencé par enfiler plusieurs remontées mécaniques, télécabine, télésièges et pour finir, un vieux tire-fesses, qui m’ont amené au sommet du Monte Fraiteve ( 2.702 m ), d’où je suis descendu sur Sestrière ( 2.035 m ) que l’on peut classer sur le podium des plus horribles réalisations architecturales. Je suis remonté ensuite vers l’Alpette où j’ai emprunté une jolie piste pour gagner Pragelato ( 1.518 m ) croisant à cette occasion des « alpini » qui disputaient leur championnat.

Retour à Sestrière et revenu au Monte Fraiteve, après une descente dans un alpage à 2.170 m, je suis remonté au Col Basset ( 2.424 m ) avant d’entamer une longue descente sur Le Sauze d’Oulx ( 1.509 m ). Parcours inverse pour revenir au Monte Fraiteve et descendre sur Prariol et Cesana Torinese avec un arrêt dans un restaurant d’alpage où les lasagnes sont excellents et copieux pour un prix défiant toute concurrence ( 7 roros ! ).

Normalement, j’aurai dû remonter vers les Monti di Luna, mais les jambes commençaient à être lourdes et puis, alors que j’avais prévu de rester ici jusqu’à la fin de la semaine, un sérieux avis de tempête de neige sur tout le nord de l’Italie était annoncé pour les deux jours suivants. J’ai préféré repasser le tunnel du Fréjus sous le soleil de cette fin de journée !

Carte avec le parcours dans le domaine skiable de Sestrière - détails techniques - fichier GPS [ clic ]


→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format

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