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  • Photo du rédacteurChristian B.

Sous le regard des aiguilles d'Arves

Dernière mise à jour : 24 févr. 2023

Depuis de nombreux sommets, vallées et routes de Savoie, on peut apercevoir ces trois élégantes pointes des Aiguilles d’Arves qui rappellent tellement les Tre Cime di Lavaredo dans les Dolomites. Tout comme là-bas, nombreux sont les amoureux de la montagne qui se rendent comme en pèlerinage dans le voisinage de cet imposant symbole de la Maurienne.

J’ai eu l’occasion à de multiples reprises d’aller les admirer depuis leur versant est rejoignant l’un ou l’autre des cols qui les séparent ou grimpant au sommet de l’aiguille de l’Épaisseur si proche, mais les Aiguilles d’Arves se présentent sous leur meilleur jour depuis la vallée de l’Arvan où elles se dressent dans une beauté à couper le souffle au-dessus de vastes prairies et de collines verdoyantes. Je n’avais jamais eu l’occasion de venir sous leur versant nord et pourtant j’y songeais souvent autant en été qu’en hiver et hier je me suis décidé à venir explorer le coin.

Depuis la vallée de la Maurienne, par des routes tortueuses et étroites, il faut rejoindre le pittoresque village de Montrond accroché dans les pentes et, plus haut, le hameau du Chalmieu. La petite route continue encore un peu jusqu’aux pâturages de Plan Mortan où le stationnement se fait au pied du relais de télévision implanté sur le belvédère du Bessey ( env. 1.900 m ).

Alors que la température voisinait le zéro degré, nous avons remonté à l’ombre la petite piste d’alpage qui mène au Plan de l’Olletaz pour y retrouver enfin le soleil une heure plus tard sous le chalet d’alpage de La Motte ( 2.179 m ) alors que nous traversions le ruisseau de l’Olletaz.

Nous avons suivi ensuite un sentier généralement bien tracé mais rendu boueux et glissant par la neige tombée quelques jours plus tôt, sentier qui remonte depuis les alpages jusqu’à la Basse du Gerbier, sommet débonnaire et but de notre randonnée de ce jour.

Quelques dames marmottes, grasses à souhait en prévision de l'hiver, sifflaient à notre approche - quand elles sifflent, on ne les voit pas - mais quelques-unes trop occupées se sont offertes à notre regard.

Depuis la crête de la Basse du Gerbier, nous avons eu tout le loisir d’admirer les fières aiguilles encore qu’elles paraissaient depuis là moins élancées que depuis le Plan de l’Olletaz.

Un petit vent frais – qui ne gênait en aucune façon quelques chevaux qui semblaient heureux de nous voir - nous a fait raccourcir la halte au sommet mais nous avons pris notre temps pour pique-niquer un peu plus bas dans un endroit abrité avant de revenir à notre point de départ.

Une courte randonnée mais aussi un bon bol d’air sous le ciel de Maurienne !

Carte avec le parcours - détails techniques - fichier GPS [ clic ]


→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format


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