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  • Photo du rédacteurChristian B.

La Ceinture de Feu du Pacifique #9 L’Île de Vancouver

Dernière mise à jour : 12 mars

L’île de Vancouver, c’est une île qui fait quatre fois la Corse en superficie, peuplée essentiellement autour de la ville de Victoria dans le sud et le long de la côte face à la ville de Vancouver. Le reste de l'île est presque entièrement sauvage. La densité de ses forêts, le gigantisme de ses arbres millénaires, la rareté des infrastructures et la faune qui y abonde font de l'île de Vancouver l'un des derniers endroits quasiment sauvages de la planète. Près de 30.000 ours noirs y vivent encore !

Située non loin de la zone de subduction de Cascadia, où la plaque Juan de Fuca s'enfonce sous la plaque nord-américaine dans l’Océan Pacifique, au large de l'île de Vancouver, l'île, comme la région environnante, a connu de nombreux épisodes sismiques d'importance dans son histoire. Parmi ceux qui se sont produits à proximité de l'île. Celui de l'année 1700 aurait été d’une magnitude de 8,7 à 9,2 sur l’échelle de Richter accompagné d'un puissant tsunami.

Plus récemment, celui du 9 septembre 2011 d’une magnitude de 6,7 et celui du 27 octobre 2012 d’une magnitude de 7,7 dans la région de Haida Gwaii a été ressenti dans une grande partie du nord et du centre de l’île de Vancouver.

La région du nord de l'île de Vancouver regroupe plusieurs communautés aborigènes animées par l'esprit des « premières nations ». Après une courte escale à Port Hardy, petite ville de 4.000 habitants à l’extrême nord de l’île, dont je n’ai guère gardé souvenir hormis celui d’un petit port si encombré un 15 août, que nous avions dû mouiller devant le port, nous avons commencé à embouquer le Johnstone Strait, l’un des nombreux « passages » qui séparent l’île de Vancouver du continent, obligeant à se faufiler entre une foultitude de petites îles, pour faire halte et nous amarrer à un ponton d’Alert Bay petit village de Cormorant Island. Village captivant, le plus ancien de la partie nord de toute la région, habité principalement par des autochtones de la tribu Kwakwaka'wakw.

Le village se distingue par la beauté de son artisanat et de ses œuvres d'art. Nous nous sommes arrêtés au petit et fort intéressant centre culturel local U'Mista, qui recense les potlachs de la communauté, lesquels avaient été confisqués par le gouvernement canadien en 1921.

Après la levée de l'interdiction, les gens se sont battus pendant des décennies pour le retour de leurs insignes sacrées qui avaient pris la direction des musées et collections privées du monde entier. Nous avons poursuivi la découverte du village nous arrêtant devant l'ancien cimetière où sont encore dressés des totems de haute taille puis nous avons profité du spectacle donné par diverses animations à l’occasion d’une fête organisée par et pour les deux communautés indiennes de l’île.

Quatre jours plus tard, alors que nous remontions tranquillement en début de matinée le Nodales Channel, notre route a croisé une troupe nombreuse d’orques. Pendant presque deux heures nous les avons accompagnées alors qu'elles suivaient la côte, traversant d’une rive à l’autre de l’inlet, passant même à plusieurs reprises sous notre voilier !

Quel spectacle et puisque nous avions du temps – le Gillard Passage impose un horaire précis en adéquation avec les marées qui entraînent à certaines heures des courants qui peuvent être très forts et même dangereux - nous en avons largement profité ! Et dire que certains les condamnent à une vie infernale dans les marinelands !

Après trois semaines à fureter ici et là le long des côtes de la Colombie Britannique, nous avons fini par arriver à Vancouver, une arrivée grandiose, en passant sous le Lions Gate Bridge, puis en découvrant d’innombrables tours si hautes qu’elles touchent le ciel !

Et puis, ces hydravions qui se posent dans le port longeant d’énormes bateaux de croisière, ici on ne vient pas au boulot avec sa voiture mais son hydravion personnel !

Dans ma prochaine vie – il m’en faudrait bien une seconde pour réaliser tout ce que j’aurais aimé faire mais la liste est si longue – donc dans ma seconde vie, je me verrais bien vivre et bosser quelques années ici !

Good Bye British Columbia !

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Montage audiovisuel de 4,40 minutes en cliquant sur l'image ci-dessous



Montage audiovisuel de 9,50 minutes en cliquant sur l'image ci-dessous




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