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  • Photo du rédacteurChristian B.

Au lac Baïkal ~ J01 D'Irkutsk à la Bukhta Pestchanaya

Dernière mise à jour : 23 févr. 2023

Le lac Baïkal, que j'avais souhaité découvrir en cet été 2007, est un lac immense au cœur de la Sibérie, le plus grand réservoir d'eau douce de la planète, une mer sacrée pour les Bouriates, les descendants des Mongols qui, les premiers, ont foulé ses rivages.

Il s'étend sur une longueur de 636 kilomètres, sa largeur varie de 24 à 79 kilomètres et sa superficie de 31.722 km² en fait le sixième plus grand lac au monde ; la transparence de ses eaux permet une visibilité parfaite jusqu'à 40 mètres de profondeur !

Enfin, cinq à six mois par an, une épaisse couche de glace le recouvre et, au cœur de l'hiver, elle atteint souvent près d'un mètre d'épaisseur.

Le jour n'est pas encore levé lorsque je quitte Genève sous une pluie battante pour rejoindre Moscou où mes autres complices m'ont rejoint mais où le transit à l'aéroport de Moscou-Domodedovo sera interminable.

Arrivés à 7 h 30 après une « nuit » de vol entre Moscou et Irkoutsk, nous sommes accueillis par Pavel, le créateur de Baïkal Nature, que nous prenons tout d'abord pour un accompagnateur français tant son aisance dans notre langue et son absence d'accent nous stupéfient.

J'avais accepté de partager notre bateau avec des compatriotes, un couple de bressans avec les deux fils du monsieur, nous ne le regretterons pas car nous découvrirons de charmants compagnons de voyage.

Nous embarquons et faisons connaissance de l'équipage, le cap'tain, son mécanicien, un matelot et une charmante cuisinière alors qu'un solide petit-déjeuner nous attend à bord de notre bateau, un ancien bateau de pêche reconverti en bateau de tourisme impeccable et très confortable, offrant aux passagers trois cabines de 4 lits auxquelles s'ajoutent deux salles de bains et un bania ( le sauna russe ).

Les amarres sont larguées et nous quittons Irkoutsk en remontant l'Angara, majestueuse rivière par laquelle les eaux du Baïkal s'écoulent pour rejoindre l'Ienisseï, un long fleuve de plus de 4.000 kilomètres qui se jette dans l'océan Arctique.

Débouchant dans le lac Baïkal après quatre heures de navigation, c'est sous une pluie fine que nous débarquons à Listvianka où, à une autre époque, passaient des cargaisons de thé, sel, viande, poissons et fourrures ; aujourd'hui, la petite ville est en passe de devenir la station touristique la plus visitée du Baïkal.

© Tsar Voyages

Nous visitons le musée du Baikal, un musée d'histoire naturelle qui est une première initiation à la vie de cette immense mer intérieure qui recèle des espèces de poissons inconnues ailleurs.

© Musée du Baïkal

On y découvre l'Omoul, un poisson victime de la surpêche avec des filets à petites mailles, lequel risque de disparaître et le Golomianka, proche des Chabots aux belles nageoires en forme d'éventail.

© Musée du Baïkal

Des cartes et des schémas nous donnent un aperçu de l'histoire du Baïkal au travers des âges géologiques et de ses particularités.

Plus tard, nous repartons jusqu'à la bukhta Pestchanaya ( baie Pestchanaya ) où nous passerons la nuit, une baie sablonneuse, accessible uniquement depuis le lac, un lieu de vacances où quelques maisons ont été bâties dans une forêt de pins.

→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format.

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