Depuis trois mois, j’étais coincé chez moi – au sens propre comme au sens figuré – essayant de soigner une grosse contracture musculaire et pas facile quand les anti-inflammatoires ne me sont pas autorisés. Je devenais chèvre à ne pas pouvoir bouger et, pour un peu, j’allais mordre la porte et la démolir…
Le temps passant, les séances de kyné aussi, je me suis senti en meilleur état fin janvier pour affronter le grand air, plutôt vif ces derniers temps.
Petite balade d’une quinzaine de kilomètres d’abord avec la boucle de la Leysse bien connue des chambériens, histoire de voir si les jambes allaient suivre, et puis alors que la campagne alentours s’était recouverte d’un blanc manteau, j’ai allongé mes sorties, d’abord vers le lac Saint-André ensuite vers le lac du Bourget appréciant toujours ces paysages de montagne qui entourent Chambéry.
Et puisque la neige est bien là, c'est l'occasion de citer quelques vers de Joseph Rambaud, le poète mauriennais dont je vous ai livré déjà quelques strophes :
Et voilà les flocons qui font leurs pirouettes !
Avec des airs vainqueurs ils rient, ils font les fous !
Les voilà revenus, sans tambour ni trompettes,
Mes pêchers en boutons grelottent sous leurs coups !
Mais la vigne sourit sous la blanche avalanche
Et le beau cep moqueur, impassible a raison,
Car la soudaineté de la blanche avalanche
Ne l’a jamais surpris, même en cette saison.
Terminons par ce mot d'enfant qui me fait sourire : Le printemps c'est quand la neige fond et qu'elle se met à repousser en gazon...
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