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  • Photo du rédacteurChristian B.

Siracusa #1

Dernière mise à jour : 24 févr. 2023

Sous un ciel irrémédiablement couvert, nous avons gagné Syracuse. C'est, à coup sûr, l'une des étapes obligatoires d'un voyage en Sicile. Si la ville est chargée d'histoire, d'excroissances industrielles, de façades si souvent lépreuses et de quartiers modernes, l'île - Isola Ortigia - sur laquelle le centre historique est bâti, laisse dans la tête le regret de ne pas l'avoir parcourue plus longtemps. Dans un périmètre restreint, l'histoire, les cultures et les styles se bousculent, les églises baroques ont l'air encore plus espagnoles, le Duomo plus grec si on le regarde de côté, les palais enfin plus style gotico-catalan.

L’aire de camping-cars étant proche du Parco Archeologico, nous avons commencé notre visite par lui ayant convenu que nous réservions notre journée du lendemain à l'isola Ortigia.

En nous rendant au parc archéologique, nous sommes passés devant la petite Chiesa San Nicolò dei Cordari au style romano-normand assez austère.

Le parc quant à lui regroupe l'ensemble des vestiges de la Syracuse du V° siècle avant J.C. à l'époque romaine. L'Anfiteatro Romano, de forme elliptique et taillé dans le rocher accueillait plus de 20.000 spectateurs.

L'Ara di Ierone II, construit en 230 avant J.C. était immense ( 198 mètres de long ), accueillant la foule qui assistait aux offices. N'en subsiste que la partie inférieure. Du Teatro Greco, le plus grand et l'un des plus beaux théâtres antiques de Sicile, il ne reste que 45 gradins sur les 67 qui furent taillés dans la roche en 372 avant J.C. par Eschyle qui y a fait jouer Les Perses. Aujourd'hui encore, s'y donnent des spectacles.

La Latomia del Paradiso, sont des carrières de pierres où des milliers d'esclaves, le plus souvent carthaginois, y étaient condamner à travailler.

Aujourd'hui, un beau jardin a été créé parmi les éboulis où une allée a été tracée pour rejoindre la célèbre Orecchio di Dionisio, une splendide grotte baptisée ainsi par Le Caravage. Nous avons fait aussi un passage dans les catacombes de San Giovanni.

Le Museo Archéologico Paolo Orsi étant fermé, nous sommes partis avec le parapluie, nous balader dans l'Acradina, qui correspond à la ville dite « moderne ».

Sur l'une des plus vastes places de la ville se dresse la Chiesa Santa Lucia al Sépolcro du XVII° siècle mais elle était en travaux et donc fermée - dommage car il s'y trouve un superbe tableau du Caravage qui décrit le martyre de la sainte, patronne de la ville - ainsi qu'un bâtiment octogonal supposé être son tombeau.

Le quartier de l'Acradina donne une impression très vivante du quotidien de cette ville, en dehors des zones touristiques, avec ses petites boutiques : alimentation, mercerie, produits d'entretien, etc...

Pas de grande surface à l'horizon et nous l'apprécions car c'est l'occasion de rencontrer les gens du quartier, très heureux de parler un peu avec des français curieux et italophones.


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