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Photo du rédacteurChristian B.

Atlantic Odissey ~ Tristan da Cunha #1

Dernière mise à jour : 24 févr. 2023

Le groupe volcanique des îles de Tristan Da Cunha est situé à la limite entre les zones climatiques subantarctiques et subtropicales. Il fut découvert par l’Amiral portugais Tristao d’Acunha en 1506. Tristan, l’île principale, couvre 98 km² et le point le plus haut culmine à 2.060 mètres d'altitude. Les 300 habitants sont regroupés dans un petit « settlement » dénommé Edinburgh.

Une autre île dénommée « Inaccessible Island » est située dans l’ouest-sud-ouest de Tristan à 40 kilomètres. Une troisième île « Nightingale Island » se situe à 38 kilomètres dans le sud-sud-ouest de Tristan. Ces deux îles sont inhabitées. Les tristanais reçoivent quelques visites de cargos qui livrent les marchandises dont ils ont besoin et qui emportent cargaisons de homards et autres crustacés. En 1961, l’île fit parler d’elle avec une éruption volcanique qui obligea à interrompre toute activité et évacuer les 289 habitants, d’abord avec les deux petits bateaux locaux vers Nightingale Island, puis un bateau dépêché par les autorités britanniques les a évacués sur Cape Town. Ils revinrent en novembre 1963. On notera qu’ils parlent un anglais avec un accent des années 1800 !

Mercredi 26 mars ( J18 ) Tristan da Cunha Island & Inaccessible Island

À l’heure du petit déjeuner, Tristan est en vue. L’île est dans les nuages, mais en mer, par moments le soleil tente des apparitions. La température au lever du jour était de 15° et, plus tard, quand je monterai sur le pont ce sera en tee-shirt. Il va falloir que je remballe les chauds vêtements prévus pour l’Antarctique, parka, gants, bonnet ...

À 9 heures 30, alors que nous contournons Tristan par l’ouest, c’est un bon vent de 6 Beaufort qui nous souffle fraîchement dans le nez. Dans ces conditions, il est peu probable que nous débarquions. Je pense toutefois qu’il y a un effet de compression du vent sur les versants ouest et nord-ouest de l’île. Alors, wait and see…

En attendant, je vais à l’arrière du bateau regarder les albatros voler, c’est un spectacle dont on ne se lasse pas, je l'ai déjà écrit. Lorsque nous arrivons devant le village, plus à l’est sur la côte nord, le vent a bien faibli et est revenu à 2/3 Beaufort. Toutefois la mer reste très agitée.

Un cargo est là et les villageois au moyen d’une plate s’y reprennent à plusieurs reprises avant de réussir à glisser leur embarcation à l’arrière du cargo pour y charger à l'abri les palettes de crevettes et autres crustacés – l’une des ressources de l’île avec les pommes de terre – et en décharger ce qui leur est destiné par la même occasion.

À l’arrivée des autorités – le policeman et son adjointe plus un troisième homme que Troels et deux matelots russes ont été chercher avec l’un des zodiacs - leur montée à bord du Prof. Molchanov va se révéler plutôt délicate pour eux pour gagner le pont en raison de creux de presque deux mètres pour passer du zodiac à la passerelle et il me semble qu'ils ont tous mouillé une bonne partie de leur pantalon.

Plus tard, après que les formalités aient été faites, leur rembarquement sera moins humide mais tout aussi acrobatique puisqu’hormis la dame, les deux hommes sont de nouveau descendus par l’échelle de coupée, assurés quand même avec un bout. La minette est montée directement dans le zodiac, posé sur le pont du Prof. Molchanov, avec les deux matelots russes, lequel zodiac est mis à la mer par l’une des grues du bord. Et dire qu’ils étaient venus en petites chaussures et non en bottes de mer, mais avec leur gilet de sauvetage, bien sûr !

Au retour, puisque le zodiac s’est chargé de la poste, donc des lettres et paquets que les îliens envoient vers l’Europe ou l’Afrique du Sud, le Prof. Molchanov se retrouve délégué de la British Mail.

Vu l’heure et les conditions de débarquement trop hard, le staff prend la décision de faire un circuit vers l’une des deux îles satellites de Tristan, Inaccessible Island à une quinzaine de milles dans le sud, pour occuper les passagers. Pas de déjeuner aujourd’hui, ce n’était apparemment pas prévu à bord mais à terre.

Écrit devant Tristan da Cunha le 26 mars 2008


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