Continuons notre visite de la cité des Ducs de Savoie et, tournant le dos à la rue de Boigne, j'ai rejoint l'ancienne résidence des ducs de Savoie.
Château fort, palais princier et emblème du pouvoir des comtes et ducs de Savoie, le château des Ducs de Savoie regroupe un remarquable ensemble de bâtiments édifiés du XIII° siècle à nos jours.
Les princes qui ont gouverné cet état de Savoie pendant près de neuf siècles et les nombreuses administrations qui se sont succédé ont laissé une forte empreinte.
Depuis 1860, année de la réunion de la Savoie à la France, la préfecture et le conseil général du département poursuivent cette fonction administrative.
Devant le château, est érigée une statue double, celle des frères Xavier et Joseph de Maistre. Le premier a été général au service du tsar Alexandre I°, son frère était membre du Sénat de Savoie avant d'émigrer en 1792 lorsque les troupes révolutionnaires envahirent l'état souverain de Savoie.
De la place du château, on découvre la Sainte-Chapelle et la tour Trésorerie du château. Construite à partir de 1408, à l'époque de la puissance territoriale et politique de la Maison de Savoie, la Sainte-Chapelle est sans conteste l'un des édifices les plus chargés d'histoire de la Savoie.
En passant par le rue Porte Reine, je suis revenu à la place Saint Léger au pied du beffroi contenant une superbe horloge.
À son pied une imposante fontaine représentant des marmousets, comme à d'autres endroits de la ville.
Par la rue Métropole j'ai gagné la place du même nom, elle fait face à la cathédrale Saint François de Sales. Édifiée au XVe siècle par les Franciscains et devint cathédrale en 1779, lors de la création de l'évêché de Chambéry.
Derrière une sobre façade, elle abrite un vaste ensemble de peintures en trompe-l’œil qui couvre les murs et le plafond de la cathédrale. Avec ses 6000 m², cette fresque en trompe-l'œil est la plus vaste d'Europe !
Et puis un nouveau passage m'a fait rejoindre la rue Croix d'Or.
Autrefois, bordée de vieux hôtels elle était l'artère la plus aristocratique de Chambéry.
La rue prend fin devant le Théâtre Charles Dullin lequel a été financé par le comte de Boigne et inauguré en 1824 par Charles Félix, roi de Piémont-Sardaigne.
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