Nous avons rencontré nos premières vigognes en revenant des geysers du Tatio, je l'ai écrit dans cet article, nous les retrouvons paissant tranquillement au milieu de l'ichu alors que nous nous dirigeons vers la Laguna Miñiques et, un peu plus tard, marchant sur le salar de la Laguna Miscanti et encore en repartant, vers le Salar d'Agua Calientes.
Jusqu’à une période récente, la vigogne était considérée comme une espèce très menacée car chassée pour sa viande et son cuir, et peut-être plus encore pour sa laine laquelle était prélevée sur l’animal mort car sa fibre est considérée comme la plus fine parmi toutes les fibres animales, son diamètre moyen étant de 12,5 ± 1,5 microns, sa longueur ne dépassant pas les 3 centimètres. En raison de la qualité de cette fibre, on comprend qu'elle a été très convoitée mais à présent, l'espèce est surveillée par les états andins dans les parcs nationaux.
En 1974, on considérait que la population de vigognes atteignait moins de 6.000 têtes ( majoritairement au Pérou ). La dernière estimation en 2008, évalue la population à plus de 220.000 têtes.
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