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Photo du rédacteurChristian B.

Comme un oiseau... #1

Dernière mise à jour : 21 févr. 2023

J'ai découvert le parapente en 1988 à l'occasion d'un premier vol organisé par mon ami Henri B. au Semnoz et voler comme un oiseau m'a de suite fasciné... Durant la quinzaine d'années que j'ai consacrées au parapente, j'ai tout fait : de la distance, de la compétition, du biplace et même du paralpinisme volant depuis le sommet du Mont-Blanc ( 4.807 m ) à plusieurs reprises, du Grand Paradis ( 4.061 m ) et bien d'autres.

J'ai aussi assumé des responsabilités au sein de la fédération française de vol libre dont j'ai été le secrétaire général puis le trésorier après avoir présidé la commission des compétitions parapente.

Je conserve de ces années un souvenir ému aussi est-ce avec bonheur qu'en cette fin mai j'ai assisté à des manches de la Coupe du Monde de Parapente 2019 qui faisait étape en Savoie, retrouvant par l'occasion quelques vieux amis encore présents sur le circuit des compétitions comme Didier M. l'entraîneur des équipes de France...

Fais comme l'oiseau, Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau, D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau, Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut.


Mais je suis seul dans l'univers, J'ai peur du ciel et de l'hiver, J'ai peur des fous et de la guerre, J'ai peur du temps qui passe, dis, Comment peut on vivre aujourd'hui, Dans la fureur et dans le bruit, Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu.

Fais comme l'oiseau, Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau.

D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau, Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut.

Mais l'amour dont on m'a parlé, Cet amour que l'on m'a chanté, Ce sauveur de l'humanité, Je n'en vois pas la trace, dis, Comment peut on vivre sans lui ?

Sous quelle étoile, dans quel pays ? Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu.



Fais comme l'oiseau, Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau, D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau, Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut.


Mais j'en ai marre d'être roulé, Par des marchands de liberté, Et d'écouter se lamenter, Ma gueule dans la glace, dis, Est-ce que je dois montrer les dents ? Est-ce que je dois baisser les bras ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu.

Fais comme l'oiseau, Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau, D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau, Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut.

Michel Fuguain

→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format.


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