Vendredi 14 juillet
Comme au mois de mars, lorsque je suis parti en Namibie et, contrairement à ceux des vingt années précédentes, le prix des vols, du moins celui pour Tbilissi est moins cher au départ de Lyon Saint-Exupéry que de Genève Cointrin ( 700 roros de moins quand même !). L’enregistrement commence à 17h30 et il faudra faire la queue plus de 30 minutes mais ensuite le passage des contrôles bagages se fera en deux minutes avec une nouvelle procédure, pour laquelle on n’a plus rien à sortir de son bagage à main et où on peut conserver ses bouteilles d’eau ! Décollage de l’A321 de Turkish Airlines à 19h30. Le repas servi à bord s'est avéré de qualité. Arrivée à Istanbul Havalimani à 23h15 ( heure d’Istanbul ). Il me faudra 25 minutes pour traverser l'aéroport ( le plus grand aéroport du monde ) presque au pas de course car mon boarding pass mal libellé indiquait un embarquement à 0h10 au lieu de 1h10 prévu et un vol pour Tbilissi partait bien à 0h10 ! Pour ne pas faciliter les choses, sur les panneaux d’affichage des vols, Tbilissi en turc c'est Tiflis !
Mon vol pour Tbilissi est donc bien à 1h10 ( heure d’Istanbul ). Second dîner à bord tout aussi bon. Arrivée à Tbilissi dans l’aube naissante à 4h20, il a fallu faire la queue plus d'une demi-heure au contrôle des passeports. Yvan, français expatrié, m'attendait et m'a amené à l'hôtel Old Metekhi. Couché à 6 h 30 !
Samedi 15 juillet
Réveillé 8h30, petit déjeuner à 9 heures. Je retrouve l’ami Pavel à 9h30 ( je suis allé avec lui sur le Lac Baïkal en 2007, j’ai écrit plusieurs articles en commençant par celui-ci ). Je fais également connaissance de mes deux charmantes compagnes de voyage, Hélène et Odette.
Sous la conduite de Pavel, nous partons sous le soleil pour une visite de la ville le nez au vent. Nous commençons par découvrir le parc Rilke, une oasis animée au cœur de la ville, niché sur la rive gauche de la pittoresque rivière Kura et dominé par le palais présidentiel. Ici, trône l’imposante statue du roi Vakhtang Gorgasali, l'un des monuments les plus célèbres de la ville, car à ce roi est attribué à la fondation de la ville de Tbilissi ( la véritable date de cette fondation n'est pas connue, mais les érudits estiment que c'était dans les années entre 447-522 ).
Puis nous prenons le téléphérique qui part de ce même parc Rilke, survole la Kura et la vieille ville et rejoint la forteresse de Narikala, l'une des plus importantes attractions touristiques de Tbilissi qui domine la cité. Érigée à partir du IV° siècle, la forteresse changea régulièrement de nom au cours de son histoire.
À l'intérieur de l'ancienne citadelle la petite église Saint-Nicolas a été érigée au XII° siècle. Détruite dans un incendie et reconstruite en 1996-1997, elle remplace l'église originale.
Revenus à pied dans la vieille ville, nous trainons dans Abanotubani, l'un des quartiers les plus attrayants de Tbilissi, célèbre pour ses bains de soufre publics et ses vues imprenables.
Se promener dans cette zone touristique permet de découvrir le charme de Tbilissi, car on y trouve de nombreux édifices religieux et historiques, tels que des églises géorgiennes, arméniennes ou catholiques et des mosquées à côté des dômes de briques des bains géothermiques, dans une atmosphère impressionnante et sous des façades de tuiles bleues ornées.
Ici, les compteurs électriques disposés dans les rues sont « habillés » de peintures très originales qu’on retrouvera un peu partout en ville.
À l’époque tsariste, la place Meidan accueillait le bazar principal de Tbilissi.
Aujourd’hui elle est traversée par une circulation intense et donne sur le pont de Metekhi qui enjambe la Kura. Des boutiques pour touristes sont installées dans un passage souterrain.
→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format