Après un déjeuner rapide dans un snack de la place Meidan, nous repartons à la découverte de Tbilissi.
Nous remontons la rue Kote Afkhazi, l’une des rues les plus animées de la cité.
Contrairement à beaucoup d'églises orthodoxes dont les murs sont assez dépouillés, l'église Saint George -de-Kachvéti possède de très belles fresques aux murs et plafonds œuvre de l’éminent peintre géorgien Lado Gudiashvili.
L’intérieur a été achevé en 1946, alors que la Géorgie était encore une république socialiste soviétique. Contribuer à la réalisation d’un monument religieux était un interdit majeur, ce qui valut à Gudiashvili d’être expulsé du parti communiste et renvoyé de son poste à l’Académie nationale des beaux-arts de Tbilissi.
Passage à la cathédrale Sioni érigée aux VI° et VII° siècles. Elle a la même apparence qu'elle n'avait au XIII° siècle, cependant, quelques modifications y ont été apportées, entre le XVII° et le XIX° siècle. C'est un exemple flamboyant de l'architecture médiévale des églises géorgiennes. La cathédrale a été construite avec des roches jaunes et elle conserve de nombreux secrets de son histoire.
Ici comme dans toutes les églises orthodoxes du pays, photographier est interdit ( c’était bien la peine d’amener mon trépied ! ) et il me faudra commencer à braver les interdictions en prenant des photos au vol ( dans ces conditions, beaucoup iront droit dans la poubelle ).
Arrêt devant la curieuse tour de l’Horloge, un des édifices les plus emblématiques de la cité. Cette horloge penchée a été créée par Rezo Gabriadze et se dresse tout à côté de son théâtre. Elle semble être une réminiscence des temps anciens, un vestige abandonné et sauvé des mains du temps. Mais cette horloge date de 2010 et est volontairement penchée, meurtrie, cassée, brisée en tous sens. Les étayages sur le côté renforcent notre méprise.
L’horloge marque le temps et rien ne résiste aux ravages du temps. À la fin de chaque heure, l’ange sort de la porte peinte et appelle… et, deux fois par jour, à midi et à dix-neuf heures, la tour devient le principal monument architectural de Tbilissi à l’instar de la grande horloge de Prague et les passants admirent pendant plus d’une minute, les poupées mécaniques, avec au menu une rencontre, un mariage, des enfants et la mort.
Dévoilé en 2006 sur la place centrale de Tbilissi, le Monument de la Liberté ( encore appelé statue de Saint-Georges ) est supposée être le symbole de l'indépendance du pays mais ce symbole est très contestée car son sculpteur est l'auteur de nombreux monuments à la gloire de la Russie !
Nombreuses sont les sculptures disséminées ici ou là dans des parcs ou au croisement de rues comme la célèbre statue en anneau d’une danse folklorique Berikaoba sur l'avenue David Agmashenebeli.
Revenant à notre hôtel, nous passons devant l’église Metekhi ( ou de l'Assomption de la Vierge Marie ), une remarquable église orthodoxe dressée sur la pittoresque falaise de Metekhi, dominant la Kura face à la vieille ville. Ce joyau aux origines médiévales, datant entre 1278 et 1289 témoigne de siècles de culture et de dévotion religieuse géorgiennes. Un vent soutenu empêche la prise de vue aérienne.
Retour à l'hôtel à 16h30 terminant notre promenade du jour de 9 kilomètres à pied !
→ En matière de drone, la réglementation est très libérale et la liste des interdictions se limite à peu de choses…
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