Le macareux-moine ne se trouve qu'en Atlantique nord, depuis les États-Unis et le Canada, jusqu'en Grande Bretagne et en Scandinavie, en passant par l'Islande où se localisent les plus grandes colonies.
Il est présent bien que rare en France. C'est un oiseau pélagique qui passe le plus clair de son temps en haute mer, mais qui nidifie dans des terriers creusés dans des zones herbeuses.
L'oiseau est d'un naturel sociable et grégaire lors de la période de nidification et vit en colonies parfois denses. Ses déplacements sur la terre ferme sont assez malhabiles et parfois comiques et il vole assez mal. Ses ailes très courtes n'assurent pas une bonne portance et il est contraint à des battements très rapides qui permettent de le reconnaître assez aisément. Par contre, c'est un nageur émérite capable de longues apnées, sa couche de graisse sous-cutanée le protégeant du froid et lui permettant de pêcher à plus de quinze mètres sous la surface de l’eau où ses déplacements sont fulgurants comme ceux des manchots. Il se sert de ses ailes pour progresser et de ses pattes et de sa queue pour se diriger. Il gobe ses proies tout en nageant sauf lorsqu'il élève son poussin. Lorsqu'il part en chasse, il conserve alors ses proies au fur et à mesure de ses captures dans son bec, coincées entre la mandibule supérieure et la langue pour les rapporter au nid mais il arrive alors fréquemment qu'il soit poursuivi par d'autres oiseaux de mer qui tentent de lui chaparder sa nourriture.
( Extrait d’un article sur Futura Sciences )
Est-ce pour lui que nous sommes venus ici ? Peut-être bien et pour ma part, c’est près de 200 photos que je lui ai consacré.
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