Proche de l’ancienne frontière avec la Savoie, veillant fièrement sur la vallée du Grésivaudan, le Fort Barraux s’aperçoit surplombant l’autoroute Grenoble/Chambéry.
Une telle fortification bastionnée se caractérise par sa forme en étoile, hérissée de bastions ( ouvrages pentagonaux qui remplacent les tours d'angle cylindriques de l'époque médiévale ) et d'ouvrages avancés.
Fort Barraux sera revu et amélioré au cours des siècles, surtout lors d'une importante campagne de travaux prescrite par Vauban entre 1692 et 1700.
Sentinelle du Grésivaudan, le fort a rempli une fonction surtout dissuasive, mais il a aussi servi de garnison ainsi que d'entrepôt pour stocker armes et munitions.
D'autre part, il a joué un rôle de prison, militaire, pour les troupes ennemies ( des officiers allemands y ont séjourné en 1917 et 1918 ), mais aussi civile, pendant la Seconde Guerre Mondiale où à partir de juillet 1940, il était centre de séjour surveillé dans lequel on a enfermé des trafiquants du marché noir, des prisonniers politiques, des hommes et des femmes étrangers d'origine juive en transfert vers les camps de concentration...
Désaffecté en 1985, le fort Barraux a été inscrit monument historique le 11 octobre 1988 après son rachat par la commune de Barraux puis classé par arrêté du 23 août 1990.
Aujourd’hui avec ses 5 kilomètres de remparts et son magnifique pont-levis, cet incontournable de la vallée du Grésivaudan est un magnifique lieu de promenade et le but de sorties des clubs photos de la région.
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