De Brancion, nous avons gagné les bords de la Saône et la ville de Tournus, carrefour aussi entre la Bresse, plaine céréalière de la rive gauche et les collines viticoles de la rive droite, nous y retrouvons l’aimable guide qui nous avait fait découvrir la veille la cité de Cluny.
Pour une fois, on n’a pas fait les choses dans le même ordre que d’habitude : nous commençons par nous balader, la pluie imposant d’ailleurs de sortir ( trop ) souvent les parapluies.
Nous cheminons dans les ruelles étroites de la vieille ville, avec ses petites pentes, ses toits aux tuiles rondes qui lui donnent un petit air de ville du sud.
De fil en aiguille, nous sommes arrivés à l’ancien Hôtel-Dieu-Musée Greuze installé dans un ancien hôpital caractéristique de l'architecture hospitalière lyonnaise des siècles passés.
Construit au XVII° siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIII°, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, rivalise avec les Hospices de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors et les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central et les ustensiles d'époque.
La fin de notre journée a été consacrée à l’abbaye Saint-Philibert, quelque chose d’assez prodigieux et chef-d’œuvre mondialement connu de l'art roman, l'abbaye accueille chaque année plusieurs centaines de milliers de visiteurs.
Et pour cause, tout le monastère est resté intact : la grande église mais aussi tous les bâtiments monastiques ( cloître et salle capitulaire, cellier et réfectoire, parloir, logis abbatial... ), l'ensemble dans un enclos fortifié, ceinturé de tours.
Comme à Cluny, nous en avons pris plein les yeux ...
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