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  • Photo du rédacteurChristian B.

Le château de Saint Fargeau

Dernière mise à jour : 27 mars

« Un parc immense, les tours, les bosquets, les bancs à l'ombre des tilleuls, les allées entretenues avec soin, les plates-bandes de pensées et de bégonias […] Deux fois par mois, M. Machavoine venait remonter en silence les horloges. Il se glissait dans le billard, dans le petit salon, dans le grand salon, dans la bibliothèque, dans la salle à manger, dans la salle à manger des enfants, dans l'office, dans l'immense cuisine, dans la vingtaine de chambres qui restaient ouvertes toute l'année. Il vérifiait si les pendules, les horloges, les cartels donnaient bien l'heure exacte, et il les remontait. Il m'arrivait de le suivre de pièce en pièce avec une fascination qui m'étonnait moi-même. » Au plaisir de Dieu, Jean d’Ormesson


Le château de Saint-Fargeau, qui fut le berceau de la famille maternelle de l'académicien, est largement évoqué dans son roman et a servi de cadre au tournage du feuilleton télévisé tiré de son œuvre.


L'origine du château remonte au X° siècle et à l'évêque d'Auxerre, Héribert, frère d’Hugues Capet, puis il a été reconstruit, agrandi, embelli par ses propriétaires successifs, dont les plus célèbres furent Jacques Cœur, je célèbre argentier de Charles VII, et Mademoiselle de Montpensier dite la Grande Mademoiselle.


En 1979, le château est acquis par Michel et Jacques Guyot, dans le but de le restaurer et de le faire connaître en l’ouvrant à la visite.


Il se présente comme un majestueux pentagone de briques roses, aux tours d'angle couronnées de campaniles, avec une cour intérieure construite par Le Vau et un parc à l’anglaise.


La visite des superbes pièces joliment meublées s’est faite à notre propre rythme, nous arrêtant ici ou là pour admirer longuement certaines particulièrement intéressantes telle le grand salon, la salle des gardes, la salle de billard, la bibliothèque, la cuisine – gigantesque - ou encore sa chapelle.


La visite dans les combles s’avère un incroyable parcours et on y imagine le jeune D’Ormesson jouant à cache-cache, au fantôme ou aux mousquetaires avec son frère et leurs camarades, à travers ce labyrinthe de bois…


On découvre également des chambres sous les toits, destinées au repassage ou réservées aux domestiques, et même un musée de jouets…


Après avoir déambulé dans les ailes du château, nous avons rejoint le vaste et magnifique parc à l’anglaise superbement entretenu qui héberge à la belle saison un spectacle son et lumière organisé par l’association « Les Amis du château de Saint-Fargeau ».


→ Plus d’infos sur le château de Saint-Fargeau

→ Voir aussi le billet illustré de mon ami Jean-Paul


→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format


Je vous invite à regarder le montage audiovisuel ( 5,25 minutes ) ci-dessous.




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