Et mourir ne doit être rien,
François Coppée
Installé au cœur du prestigieux palais Granvelle, le musée du Temps retrace les grands moments de l’horlogerie bisontine, faisant dialoguer l’histoire de la mesure du temps et l’histoire de la ville.
Immuable, toujours égal, impalpable, nous le voyons pourtant passer, chaque seconde, chaque minute, sans aucune possibilité de le remonter, de revenir en arrière, cette injustice que nous subissons face à lui, et bien des scientifiques, des génies, des passionnés ont, depuis la nuit des temps, essayé de la dompter, de la contrôler, sans succès, alors ils l'ont matérialisée au travers de différents objets.
L’évocation de Besançon comme « capitale horlogère » s’inscrit au musée à travers les collections patrimoniales de la ville.
Outre la fameuse Leroy 01, longtemps considérée comme la montre la plus compliquée du monde, le musée présente une partie des instruments de l’Observatoire astronomique de Besançon, qui certifiait la bonne marche des chronomètres, ainsi que le matériel pédagogique de l’Ecole Nationale d’Horlogerie.
Au-delà, les collections d’horlogerie offrent une vue d’ensemble de l’histoire de la discipline où se retrouvent représentés avec Ferdinand Berthoud ou Antide Janvier, les plus grands noms de l’histoire horlogère.
En parallèle, tapisseries, personnages illustres, plan-relief, peintures historiques, mobilier et objets d’art, nous invitent à plonger dans l’histoire du lieu, de la ville et même de la Franche-Comté.
Pour terminer la visite, on contemple le fameux pendule de Foucault situé au pied de la tour du palais et rythmant la rotation de la Terre.
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