En Janvier 2006, j'ai fait escale avec quelques amis à Cape Town alors que nous étions en route vers l’un des trois caps mythiques, celui dit des Tempêtes, le Cap de Bonne Espérance, que nous avons revu une seconde fois sur notre chemin de retour.
Le vent qui souffle durant l’été austral sur l’Afrique du Sud est vraiment fort, le continent africain surchauffé provoquant un appel d’air depuis le sud de l’Océan Indien…
Et à Cape Town, le phénomène est amplifié car ce « Black South Eastern » venant frapper la Montagne de la Table, la masse d’air se contracte pour franchir la crête et ensuite se détend en accélérant lorsque qu’elle redescend vers la ville.
Dans le port, c’est impressionnant, les pontons s’inclinent sous l’effet de la poussée du vent dans les matures des voiliers amarrés et les crêtes des courtes vagues sont emportées.
Dans ces conditions, l’escale se prolonge avec des visites et il y a de quoi voir à Cape Town !
La ville est belle avec ses avenues larges et aérées, le parc botanique du Kirstenbosch est magnifique et, quand le vent commence à faiblir et que le téléphérique fonctionne de nouveau, une balade à la Montagne de la Table s’impose car la vue sur la ville en contrebas est superbe.
Je suis passé rapidement devant l’un des nombreux « townships » qui entourent la ville et que j’aurais souhaités voir de plus près ( en compagnie d’un de ses habitants ).
À l’occasion de notre seconde escale à Cape Town, nous nous sommes rendus à Robben Island, une île en mer à 7 kilomètres devant Cape Town où le régime de l’apartheid emprisonnait ses opposants dont le plus célèbre Nelson Mandela.
Au cours de cette visite sous la conduite d'un ancien détenu, nous avons été pendant un bon moment enfermés dans l'une des cellules collectives - prévues pour 30 prisonniers - et notre guide nous a longuement parlé de cette prison de haute sécurité, de l'esprit qui animait les détenus, du temps qui paraissait immuablement arrêté. Ce fut un moment d'intense émotion à l'évocation de ces hommes qui ont lutté pour la liberté...
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Je vous invite à regarder le montage audiovisuel ( 10,27 minutes ) ci-dessous.
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