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  • Photo du rédacteurChristian B.

Rétrospective Marcel Imsand à la Fondation Gianadda

Dernière mise à jour : 12 mars

Depuis plus de quinze ans, à chacune de mes balades dans le Valais, qu'elles soient vers les sommets ou bien qu'elles aillent à la découverte d'un bisse, je fais le détour vers la Fondation Gianadda à Martigny pour découvrir une nouvelle exposition ou bien revoir une exposition déjà vue, je ne m'en lasse pas ! Actuellement c'est une superbe exposition de photographies de Marcel Imsand qui est proposée :

Jusqu'au 22 janvier 2017, Marcel Imsand revient à la Fondation Pierre Gianadda, un lieu qu'il connaît et affectionne depuis plus de 30 ans.

L'exposition présente les séries photographiques originales que l'artiste a offertes par amitié à Léonard et Annette Gianadda : Luigi le berger ( 2003 ), Maurice Béjart ( 2009 ), la Fondation ( 2011 ), Alberto Giacometti ( 2011 ), Portraits et paysages ( 2012 ), soit environ 400 œuvres en noir et blanc.

La palette du photographe d'origine gruérienne est reconnaissable entre toutes : ses portraits qui touchent au cœur, ses clairs-obscurs savamment étudiés pour créer des atmosphères intimes et parfois nimbées de mystère, le silence qu'il instille dans les rencontres d'âme à âme, la poésie de son regard.

Qu'il s'agisse d'une femme ou d'un homme de scène, d'enfants, de paysans ou d'animaux, Marcel Imsand met ses sujets sur un pied d'égalité lorsqu'il pointe son objectif sur eux.

Tous sont traités avec le même respect, la même intégrité et douceur.

Cette attitude lui donne accès à des univers qui, avec une autre approche, lui seraient sans doute demeurés inaccessibles : nous pensons notamment aux Frères, à Paul et Clémence, à Luigi le berger, aux chartreux de la Valsainte, à Barbara...

Grâce à une technique à la fois simple et savante lors de leur développement, les photographies prennent vie et réussissent à nous révéler un peu du secret des êtres, tout comme celui des paysages.

Le temps d'un face-à-face, nous plongeons dans des images qui paraissent inscrites hors de toute temporalité, juste dans la magie de l'instant présent.

Texte de Sophia Cantinotti et Jean-Henry Papilloud, commissaires de l'exposition reproduit ici avec l'aimable autorisation de M. Léonard Gianadda.

À l'occasion de ma visite en cette fin de novembre, peu avant la fermeture et presque unique visiteur, j'ai revu avec bonheur des photos qui avaient fait l'objet d'une exposition notamment, et avec une véritable émotion, celles de Luigi le berger. La permission de photographier m'a été une nouvelle fois gentiment accordée mais techniquement, cela n'a pas été simple car les éclairages se reflétaient sur le verre qui protège les clichés, j'ai essayé grâce à quelques astuces d'en limiter l'inconvénient mais parfois sans guère de résultat !


→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format

Je vous invite à regarder le montage audiovisuel ( 5,48 minutes ) ci-dessous.



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