Le bisse de Patier ( parfois dénommé Pathier ou encore Pathiers ) fut construit en 1817 et, à son âge d'or, il mesurait plus de 6 kilomètres, c'était le plus long de la région de Chamoson et Leytron, petites communes du vignoble valaisan entre Martigny et Sion.
Vers la fin de son exploitation, il ne mesurait plus que 3,5 kilomètres, la différence s'expliquant par le fait qu'on ne faisait plus couler l'eau jusqu'aux mayens de l'Ardève en traversant les mayens de Chamoson, mais en l'arrêtant au hameau de Pathiers d'où il tient son nom actuel.
La prise d'eau se trouvait alors dans le torrent de la Losentse à environ 1.500 mètres d'altitude.
Aujourd'hui, le bisse de Patier n'est plus exploité et à l'abandon et il est bien dommage que les deux riches communes de Chamoson et Leytron n'en fassent pas la réhabilitation à l'égale d'autres communes valaisannes.
Nous avons laissé notre véhicule sur le parking en pleine nature de Tourbillon ( 1.417 m ) du village d'Ovronnaz et une piste en herbe bien ombragée amène au hameau de Pathiers.
Ensuite c'est un sentier souvent étroit et parfois un peu aérien qui conduit vers la prise d'eau.
Environ 300 mètres avant d'atteindre le torrent du Grand-Tséné qui jouxte celui de la Losentse, un panneau portant arrêté municipal en interdit l'accès sous peine d'amende de 1.000 à 10.000 CHF !
Nous ferons fi de l'interdiction gageant qu'aucune autorité ne viendra nous surprendre et nous verbaliser ... et nous pourrons admirer le torrent au débit impressionnant avant de revenir tranquillement sur nos pas.
Ce bisse du Patier était le 69ème de ma collection de bisses ...
Date 18/06/2021, distance 4,5 km ( en aller / retour ) départ 9 h 20, arrivée 11 h, temps 1 h 20 ( plus arrêts ), difficulté T1, D+ / D- 73 m,
Carte CNS au 1/50'000 N° 272 T St. Maurice.
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Le "X" de fougueux est resté collé à mon doigt. Ch
C'est bien dommage que ce bisse soit laissé à l'abandon. C'est tellement beau et rafraîchissant, non seulement de voir cette eau couler, mais aussi de l'entendre, et je comprends volontiers que tu aies eu envie d'aller voir ce torrent fougueu de plus près. Bises. Ch
Coucou Chistian ,
En réponse à ton commentaire , ne t'inquiete pas je ne melange pas tout ! et n'ai pas mentionné que nous étions en Savoie , j'ai bien écris " photos prises par ma belle fille" je t'explique : du samedi jour de notre arrivée au mercredi Marie est restée en Savoie avec moi ,puis elle est partie rejoindre une amie dans le Queras , c'est la qu'elle a fait le Col d'Izoard et bien sur pris des photos , qui m'ont rappelé des souvenirs puisque je l'avait fait avec mon mari en .........nous revenions d'Italie . Non non je ne perds pas encore la boule ..........rires ..........
Bonne semaine cher Christian
Bisous très pluvieux ......
Hélène
Quel joli parcours !
Vu le beau chemin, vous n'êtes sûrement pas les seuls à faire fi de l'interdiction de vous rendre près du torrent.
Le panneau est certainement présent pour éviter tout recours en cas d'accident. Sans doute y en a t-il eu, les inconscients sont partout.
J'ai aimé cette balade qui aboutit au torrent, celui dont la liberté s'exprime seulement vers son final où il laisse exploser sa force! Par contre la fin du parcours semble délicat mais pour deux alpinistes comme vous, aucun problème! Vous avez bien fait de contourner cette interdiction!
Je t'embrasse
Gigi