Je ne vais pas faire concurrence aux guides de voyage en réécrivant ce qu’ils font très bien, je ne vais pas non plus jouer les Sylvain Tesson en refaisant ses carnets d’aventures, non je vais simplement retranscrire ici les notes prises au fil des jours.
Jeudi 2 mars. Il m’a fallu me lever de bonne heure pour prendre à 7h10 un bus pour rejoindre la gare routière de Chambéry d'où, à 8 heures, c’est un car Flixbus qui m’a conduit à Lyon. Là, il a ensuite fallu attendre 5 heures avant le décollage pour Francfort où je retrouve mes trois compagnons de voyage et, à 22 heures un vol long-courrier pour Windhoek en Namibie.
Vendredi 3 mars. Même si j'ai bien dormi, je ne garderai pas un bon souvenir d’Eurowings Discover, filiale de Lufthansa, aux prestations minima inhabituelles sur des vols long-courriers.
Atterrissage 9h20, les contrôles immigration et douane se font rapidement. Nous sommes accueillis par le propriétaire de la société de location de véhicules Suricate Safari Aventure qui nous amène à Windhoek, la capitale de la Namibie, à 30 kilomètres de l’aéroport.
La prise en main d’un pick-up 4x4 équipé de deux tentes de toit demandera un peu plus d'une heure…
Passage dans un centre commercial pour un repas sérieux ( le dernier l’ayant été mercredi soir ), passage au supermarché pour faire quelques provisions puis, au lieu de rester à la capitale qui n'a que peu d'intérêt, nous partons pour rejoindre, 20 kilomètres plus loin, la Daan Viljoel Game Park.
Dès notre arrivée, dans une chaleur qui nous abrutit ( 36° ), nous sommes dans le bain si je puis dire, salués par des babouins et des autruches, un couple d'ouettes d'Égypte et un petit mahali à sourcils blancs.
À peine installés dans le campsite luxueux - notre emplacement est composé d’un chalet en pierre pour deux personnes, avec douche, toilette et d’une terrasse avec BBQ - le Daan Viljoen Game Park disposant d’une piste de 4X4 longue de 6,5 kilomètres, nous partons pour un safari de deux heures à travers les collines de la réserve.
Ce sera d’abord un francolin à bec rouge que nous croisons puis des gnous qui coupent la piste.
Plus loin, c’est un phacochère et des bubales caama qui se font voir de belle manière et, alors que la nuit tombe – et elle tombe vite sous les tropiques ici du Capricorne, ce sont des girafes au milieu des acacias qui se feront
Nous serons en retard de 30 minutes au dîner...
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