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  • Photo du rédacteurChristian B.

Haltes autrichiennes #2 Schwaz

Dernière mise à jour : 23 févr. 2023

Quittant Innsbruck et suivant le cours de l'Inn, nous sommes arrivés 30 kilomètres plus loin à Schwaz.

Laissant mon camping-car sur une aire qui lui est réservée en rive gauche de l'Inn - nous y passerons la nuit - nous avons traversé la rivière pour visiter la ville retrouvant là encore de superbes maisons aux murs peints à fresques comme la Haus der Völker ( Maison des Peuples ) ou la Rabalderhaus, et d'autres bâtiments à la richesse presque insolente.

Cette ville de l'Inntal fut au Moyen-Âge le centre de l'extraction de l'argent non seulement pour le Tyrol, mais aussi pour toute l'Europe. Dans les mines y ont travaillé jusqu'à 11.000 ouvriers, pour en extraire 85 % de l'argent mondial.

Aussi, on ne s'étonnera pas si Schwaz fut la deuxième plus grande ville de l’empire des Habsbourg – seule Vienne était plus importante, elle était si riche qu'une affirmation populaire disait que « les mineurs font sonner le pavé de Schwaz sous les clous d'argent de leurs souliers » !

La vieille cité médiévale a conservé de cette époque glorieuse la plus grande église du Tyrol et son hôtel de ville est l'ex-domicile d'un exploitant minier.

La ville est dominée par le château de Freundsberg, un imposant édifice au donjon carré dressé sur une crête d'où la vue sur la vallée de l'Inn et sur la ville est impressionnante.

Construit au début du XII° siècle par les chevaliers de Freundsberg, il fut cédé, trois siècles plus tard, à l'archiduc Sigismond, comte du Tyrol. On visite également la chapelle et le musée de la ville de Schwaz installé dans le donjon.

Autrefois monastère de franciscains, la Pfarrlirche Maria Himmelfahrt, où nous nous sommes attardés, est une église de style gothique.

Terminée en 1515, elle a été construite dans l'ordonnance très stricte de ses trois nefs, selon les règles alors en vigueur chez les franciscains. Malheureusement « baroquisée » en 1736, elle a cependant gardé sa clarté et ses proportions harmonieuses.

Nous n'avons pas manqué la visite du magnifique cloître aux voûtes en arcades, adossé à un bâtiment annexe de l'ancien monastère. Les superbes peintures murales qu'on y trouve sont du XVI° siècle.

Au milieu du parc voisin de l'église et autrefois cimetière de la cité, trône une « colonne de la peste » ( dénommée encore « pilier de lumière gothique » ), la peste ayant atteint Schwaz. Je ne sais pas si la colonne avait pour but d'honorer la mémoire des victimes du fléau ou bien de conjurer le sort.

D'ici, on peut admirer le travail des artisans qui ont couvert le toit de l’église de 15.000 plaques de cuivre martelé à la main !

→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format

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