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  • Photo du rédacteurChristian B.

L’église de Fontcouverte

Dernière mise à jour : 15 janv.

Implantées sur une butte, sous un vaste versant de montagne sous la station de La Toussuire et au-dessus de la ville de Saint Jean-de-Maurienne, les Trois Croix de La Rochette sont les vestiges d'un calvaire de 14 croix érigées au XV° siècle par les habitants du hameau de la Rochette pour qu'ils soient épargnés de la peste.


Elles constituent on s’en doute bien, un but de randonnée, disons même de deux circuits en boucle, l’une au départ du pont de La Toussuire ( 1.633 m ), la seconde au départ de l’église de Fontcouverte ( 1.182 m ), les deux balades étant sensiblement identiques tant en distance qu’en dénivelé.


Après une grosse chute de neige ( la dernière du mois de décembre ), choix est fait de la première boucle en raquettes sans nous douter du pensum qui nous attendait avec l’absence de toute trace dans un versant en descente ( qu’il faudra remonter au retour par un autre itinéraire ).


Avancer dans 45 centimètres de poudreuse, ça va un temps mais sur 6 kilomètres, il y a mieux pour apprécier la montagne et après 45 minutes de cette galère, retour est fait en suivant sur la route.


Sous le soleil, l’idée nous vient de nous arrêter à Fontcouverte pour découvrir son église, anciennement connue sous le vocable de Saint Michel Archange.


Sur d’anciens vestiges qui subsistent dans le clocher, le chœur et la sacristie, elle a été agrandie après le vœu des habitants prononcé durant la peste de 1630. En fait, l’église n’a été achevée et consacrée que le 18 juin 1680 sous le nouveau vocable de Notre-Dame de l’Assomption mais sa flèche a été détruite pendant la Révolution Française.


Sa façade se caractérise par un portail en tuf qui évoque l’arc monumental romain, avec une baie cintrée encadrée de deux pilastres portant un entablement dorique surmonté d’un fronton brisé.


L’église – fermée à notre passage - se compose d’une nef unique, orientée au levant ; la voûte est décorée notamment par des médaillons et des stucs.


Le retable qui a fait l’objet d’un prix-fait du 3 février 1715 pour le prix de 3.800 florins, se distingue par sa forme semi-circulaire et par ses deux étages de colonnes corinthiennes cannelées.


En son centre on admire deux tableaux de L. Dufour, l’un représentant l’Assomption et l’autre St Michel terrassant un dragon très « luciférien ».

 

→   Visite virtuelle de  l’église N.D. de l’Assomption                                                                                                                                           

→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format

 

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