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  • Photo du rédacteurChristian B.

Les cascades du cirque du Fer à Cheval

Dernière mise à jour : 29 juil. 2023

L’immense amphithéâtre naturel du cirque du Fer à Cheval tient son nom de la forme de ses falaises qui dessinent un demi-cercle dans ce qui est le plus grand cirque montagneux des Alpes !


Sa hauteur impressionnante, 2.000 mètres, donne naissance à une multitude de cascades dont le nombre varie en fonction des saisons. Au mois de juin, on en compte ainsi plus d’une trentaine jaillissant des parois.


Tout le cirque est inclus dans la plus vaste réserve naturelle de Haute-Savoie, la Réserve Naturelle de Sixt-Passy, un monde exclusivement calcaire qui présente une grande variété de formes modelées par l’érosion : fissures, lapiaz, etc.


Ses 9.000 hectares couvrent les étages montagnards, subalpins, alpins et nivaux depuis les bords du Giffre à 900 mètres jusqu’au sommet du Buet culminant à plus de 3.000 mètres.


Cette amplitude altitudinale, associée à la diversité des milieux rencontrés (zones humides, forêts mixtes, falaises, pelouses, …), offre des milieux contrastés avec une flore et une faune riche et diverse.


Chacun de mes passages dans le cirque du Fer à Cheval a été un enchantement quel que fut la saison mais en fin de printemps voir les cascades dévaler des falaises a un côté quelque peu magique !


L’ami David m’avait suggéré pour la photo d’y être avant 10 heures ( ou en soirée quand les cascades se teintent de couleur au soleil couchant ) aussi me suis-je levé bien avant l’aube pour gagner la vallée du Giffre et j’ai démarré ma balade depuis l’un des parkings aménagés ( 937 m ) pour les touristes et les promeneurs.


J’ai remonté dans la fraîcheur ( 8° ) la vallée sous les hautes falaises en rive gauche du torrent avec l’intention d’aller jusqu’AuBout du Monde, un terme qui indique bien la sauvagerie des lieux.


Mais en arrivant devant la petite passerelle himalayenne du Fond de la Combe pour franchir le Giffre, il m’a fallu déchanter car son accès était barré parce que fragilisée par les avalanches de l’hiver et un arrêté municipal en indique la raison.


Il ne me restait plus qu’à revenir à mon point de départ par le même sentier m’arrêtant pour photographier la cascade du Liaret malheureusement dans l’ombre puis celle de la Vogealle sur l’autre rive.


J’aurais aimé avec mon drone prendre quelques photos ou vidéos dans les hauteurs pour des vues plus spectaculaires mais le secteur est réglementé, la faune sauvage doit profiter de la tranquillité de la réserve naturelle : bouquetin, gypaète barbu, lagopède alpin, aigle royal…


Je crois bien que je reviendrai une nouvelle fois un automne prochain.


Date 16/06/2023, durée de la balade 3 h 25 (arrêts inclus), distance 7,9 km, difficulté T1, D+ / D- 169 m.

Carte IGN 1/25.000 3530ET Samoëns

Carte avec le parcours - détails techniques - fichier GPS ici [ clic ] mais aussi là [ clic ]

→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format



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