La république de Géorgie s’étend de la Mer Noire à l'ouest à l'Azerbaïdjan à l'est, limitée au nord par plusieurs « sujets » de la fédération de Russie ( la Tchérkessie, la Balkarie, l’Ossétie du Nord, l’Ingouchie, la Tchétchénie et le Daghestan ), au sud-est par l'Azerbaïdjan et l'Arménie et enfin au sud par la Turquie.
Toute la frontière nord est délimitée par la haute chaîne montagneuse que forment les montagnes du Grand Caucase comportant plusieurs sommets dépassant les 4.000 mètres et deux dépassant les 5.000 mètres.
La Géorgie est un pays de cocagne conté depuis l'Odyssée, la terre de la Toison d’Or, un pays à la croisée des chemins géographiques et culturels.
Plus petit des pays bordant la Mer Noire, il n’en est pas moins son poumon vert, à 87 % montagneux. Sa densité reste deux fois inférieure à celle de la France.
Étonnamment contrastés au vu d’une modeste superficie, les paysages et la végétation passent de la douceur luxuriante des rives de la Mer Noire au désertique dans la plaine centrale et ils varient aussi au gré de l’élévation des vallées de la chaîne du Caucase.
Turbulente, l’histoire géorgienne n’est pas en reste.
Le courage et la résilience des Géorgiens permirent de conserver l’âme et l’intégrité du pays, coincé entre de grandes puissances qui l’envahirent à maintes reprises.
Après les derniers soubresauts des années 2000, quand l’ignoble autocrate et ploutocrate Poutine aida ( fit pression ? ) sur deux territoires autonomes, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, pour qu’ils fassent sécession lors d’une guerre aussi courte que violente, la Géorgie profite d’un calme qui permit l’essor progressif du tourisme.
Parcourir plusieurs des incontournables géorgiens en une semaine est possible mais ce serait une forme de consumérisme touristique qui sied mal à ce pays où il est si bon de prendre son temps et avec deux amies voyageuses nous avons pris ce temps en passant dans ce pays presque deux semaines sous la conduite de Pavel Agueychenko, ami russe exilé en Géorgie avec qui j’étais allé naviguer sur le lac Baïkal durant l’été 2016 comme je l’ai raconté dans plusieurs articles en commençant par celui-ci.
Nous sommes allés de l’urbanisme fascinant de Tbilissi à la sérénité farouche des villages de montagne, de l’animation des petites villes à la ferveur des églises orthodoxes, des monastères troglodytes à l’épicurisme dans un pays où le vin et la bonne chère sont une seconde religion, d’un tour dans les vignobles de Kakhétie à la contemplation des plus hauts sommets du Caucase ou à la découverte du modernisme de Batoumi sur les rives de la mer Noire…
Le tout, immergé dans la générosité et l’hospitalité légendaire des Géorgiens.
→ Voir le site de Pavel Ageychenko https://georgia.to/ pour en savoir plus sur tout ce que vous pouvez voir ou faire en Géorgie avec ou sans lui !
→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format