Enchanteresse, c’est bien le terme qui convient le mieux à la belle cascade de la Gjáin avec ses cascades, ses petits étangs et d’étranges structures volcaniques qui apparaissent d’un coup aux yeux des curieux qui se sont aventurés dans ce coin désertique.
À l’écart des grandes routes, la Gjáin est située dans un lieu peu fréquenté et pourtant elle vaut largement le détour.
En se garant sur un petit parking, on peut la découvrir du haut, mais il est plus intéressant de descendre au fond du canyon pour découvrir les multiples facettes d’un paysage d’une rare beauté, l’un des plus attachants et romantiques qui soit, ce que nous avons fait.
Au nord de la rivière Þjórsár, la Rauðá ( la rivière rouge ) a creusé le canyon de la Gjáin dans un cadre de paysages volcaniques, la région, en grande partie désertique, ayant subi les effets des terribles éruptions volcaniques de l’Hekla proche de quelques kilomètres.
L’eau suit la vallée en creusant une petite gorge où s’est développée une nature luxuriante ; arbustes, mousses et buissons poussent donc ici, ce qui contraste fortement avec le plateau au-dessus.
La Rauðá coule donc du nord et rencontre des formations de roches volcaniques, ce qui va la faire chuter dans le canyon en deux cascades.
Celle de gauche, la plus imposante, est la Gjárfoss et elle a la particularité d’être composée de deux chutes qui se rejoignent séparées par un rocher pour ne former qu’une seule cascade.
La cascade de droite est alimentée par un torrent qui sort sous une coulée de lave et dont le cours est mal connu.
Après avoir chuté, les cascades se rejoignent pour s’écouler dans la rivière en formant un cirque où l’on trouve encore de petites chutes et des étangs.
On aperçoit dans cet endroit de nombreuses orgues basaltiques et rochers aux formes assez uniques.
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